Le bâtiment est responsable de 20% des émissions de GES et de 43% de la consommation d’énergie finale française. Depuis « Le Grenelle de l’environnement » l’objectif est de réduire de 38% la consommation d’énergie du parc d’ici à 2020.

Pour atteindre cet objectif, le plafond de 50kWhep/(m².an), valeur moyenne du label « bâtiments basse consommation » (BBC), est devenu la référence dans la construction neuve. Ce saut doit permettre de prendre le chemin des bâtiments à énergie positive en 2020.

RT 2012 : Les grandes lignes

Dès 2011, l'arrêté du 3 mai 2007 est complété par les directives de la RT 2012. Celle-ci revoit ses exigences à la hausse en matière d'économie d'énergie, et se concentre tout particulièrement sur les bâtiments résidentiels et tertiaires neufs. Elle porte sur le chauffage, la climatisation, l'éclairage, la production d'eau chaude et d'autres postes consommateurs d'énergie tels que la ventilation, par exemple.

Cette nouvelle réglementation exige :

  • le traitement de tout bâtiment neuf à la perméabilité à l'air,
  • le traitement des ponts thermiques lors de la construction de bâtiments neufs,
  • un niveau d'efficacité énergétique minimale  concernant le chauffage, la climatisation et l'éclairage artificiel,
  • le recours aux énergies renouvelables (panneaux solaires, panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur…).

Les pouvoirs publics apportent également leur pierre à l'édifice de la réglementation. Dans le souci de limiter les émissions de gaz à effets de serre et d'éviter le "gaspillage" d'énergie, ils souhaitent imposer un seuil de consommation énergétique équivalent à 50 kWh/m²/an. Cette valeur n'est donc plus calculée en fonction de la région et de l'altitude du projet, comme c'était le cas pour la RT 2005.

Dès 2010, une norme Très Haute Performance Energétique (THPE) est également instaurée. Celle-ci prévoit une diminution des consommations actuelles des bâtiments de 20 %.

La réglementation thermique 2012 va être mise en place en 2 temps. Elle s'applique :

  • aux  bâtiments publics et bâtiments tertiaires privés (tels que les immeubles de bureaux, les commerces et les bâtiments publics) dès le 1er janvier 2011,
  • à toutes les constructions résidentielles dès le 1er janvier 2013.

Privilégier le bois dans la construction facilitera la validation des critères attendus. Dans une maison en bois, les ponts thermiques sont traités automatiquement par la technique constructive qui isole le bâtiment par l'extérieur. Ceci a une incidence sur la température intérieure et donc sur la consommation de chauffage.

Aujourd'hui, le bois est particulièrement utilisé dans la construction de maisons passives et / ou à énergie positive. Grâce à ses capacités isolantes et son esthétisme, il est le matériau de prédilection des entrepreneurs en bâtiment spécialisés dans ce type d'habitat.